«High Crimes», l'Everest par sa face noire

«High Crimes», l'Everest par sa face noire

La face sombre de l’Everest. Celle qu’on ne vous a jamais racontée. Avec High Crimes, Michael Kodas tisse une toile fort bien documentée du plus haut sommet du monde à l’ère de la cupidité. Des récits d’hommes sans foi ni loi, dans un univers où l’habitude est plutôt à l’entraide, l’abnégation, la solidarité… C’est dire si l’on change de contexte. A croire que le mal des hauteurs a littéralement saisi les protagonistes de cette histoire, les transformant en voyous et vils escrocs. Le livre se lit comme un très bon polar, tout en jetant un lourd pavé dans la mare. Vols de matériel (piolets, bouteille d’oxygène, nourriture), lâcheté (les guides qui abandonnent leur client en difficulté, les condamnant à une mort certaine), prostitution au camp de base, menaces en tous genres. La haute montagne n’évite pas la bassesse.

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