La haute montagne est-elle une zone de non-droit ?

La haute montagne est-elle une zone de non-droit ?

Écoutez le podcast de l'émission Esprit de justice sur France culture avec le procureur Jacques Dallest et le guide de haute montagne Érik Décamp.

Écoutez le podcast et lire l'article : c'est ici.

Ce soir "Esprit de justice" croise la justice aux sommets montagneux et enneigés, en compagnie du procureur Jacques Dallest et d'un guide de haute-montagne, Érik Decamp, afin de comprendre et discuter les enjeux qui les lient. 

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. Crédits :  © Buena Vista Images - Getty

L'alpinisme est l'occasion d'un face à face avec l'absolu, le lieu d'une confrontation au risque où c'est la montagne qui fixe sa loi, parfois impitoyable. Mais la loi des hommes n'est pas pour autant absente, loin de là. Notamment lorsqu'un accident est survenu. Qui doit être déclaré responsable en cas d'avalanche, par exemple. Il y en a-t-il seulement un ? La justice doit chercher s'il y a une faute, quitte à bousculer la culture volontiers élitiste de la montagne.

Le traitement judiciaire de l'accident de montagne est aussi le moment d'une réflexion collective sur la finalité de l'activité en montagne. Comment donc rapprocher deux logiques celle de la prévention du risque, d'une part, de la performance, du dépassement de soi de l'autre ? 

C’est ce que tentera de faire Esprit de justice en faisant dialoguer un guide, Érik Decamp, et un magistrat, Jacques Dallest, procureur général près la Cour d’appel de Grenoble. Les deux, avec Alexis Mallon, ont récemment publié Le guide et le procureur (Éditions du Mont-Blanc, 2020). 

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