par Didier Arnaud
Gérard Guerrier sera présent au Grand Bivouac d’Albertville, le 22 octobre. Un événement dont Libération est partenaire.
«Pour arriver au hameau de la Bérarde, il faut emprunter une longue et étroite route qui ondule entre les falaises de granite pour se terminer au pied de la barre des Ecrins. Le risque d’avalanche y est si fort que cette route est coupée des premières neiges au mois d’avril. C’est là que vit, dans une masure aux volets toujours fermés, Lucien Roux, dit Lulu, un vieux guide misanthrope reconverti en chevrier.» Voilà, tout est dit avec cette brève présentation du Seigneur des Ecrins (1), dernier opus de Gérard Guerrier, qui en profite pour immortaliser dans son premier roman un écrivain marcheur bien connu, amateur de montagne et grand connaisseur de l’âme russe, qu’il nomme malicieusement Sylvestre Talon… Lulu et Sylvain, donc, une rencontre à haut risque, où le vieux «guidos» ne s’en laisse pas conter, rabrouant, renvoyant dans ses cases le jeune aventurier, présenté, au fil des pages, un brin sentencieux, un poil prétentieux, diablement attachant et irrévérencieux, sauf à l’endroit du vieil homme.
La force de Guerrier, c’est ... Lire la suite sur le site de Libération