"Voyage sans retour" : la première expédition féminine dans l'Himalaya

"Voyage sans retour" : la première expédition féminine dans l'Himalaya

TERRIENNES

"Voyage sans retour" : la première expédition féminine dans l'Himalaya, racontée par sa dernière survivante

Micheline Rambaud, aujourd'hui âgée de 93 ans, raconte dans un livre "Voyage sans retour", la première expédition féminine dans l'Himalaya en 1959, qui s'est soldée par une tragédie et la mort d'une partie de l'équipage. 
Micheline Rambaud, aujourd'hui âgée de 93 ans, raconte dans un livre "Voyage sans retour", la première expédition féminine dans l'Himalaya en 1959, qui s'est soldée par une tragédie et la mort d'une partie de l'équipage. 
©fb/cinematheque d images de montagne
Micheline Rambaud, aujourd'hui âgée de 93 ans, raconte dans un livre "Voyage sans retour", la première expédition féminine dans l'Himalaya en 1959, qui s'est soldée par une tragédie et la mort d'une partie de l'équipage. 
Micheline Rambaud filme la première expédition exclusivement féminine dans l'Himalaya en 1959, qui se soldera par la mort d'une partie de l'équipage, ce qu'elle raconte dans son livre "Voyage sans retour".

Avec ses cheveux blanc neige et ses 93 ans, Micheline Rambaud est une vieille dame digne. Elle n’a jamais cherché les honneurs. Elle vient pourtant de les trouver à ce grand âge, en publiant son récit vécu du drame de l’expédition féminine au Cho Oyu en 1959 : Voyage sans retour.

Claude Kogan, alpiniste chevronnée, prend la tête de l'expédition vers le Cho Oyu. 
Claude Kogan, alpiniste chevronnée, prend la tête de l'expédition vers le Cho Oyu. 
©Micheline Rambaud — Collection personnelle/Wikipedia
Cette année-là, l’alpiniste Claude Kogan, surnommée la plus haute femme du monde, décide de monter une expédition entièrement féminine à la conquête du Cho Oyu, un sommet de l’Himalaya qui domine la région tibétaine à 8168 mètres d’altitude. Elles seront 12, accompagnées de 12 sherpas et de 200 porteurs. Un casse-tête d’organisation.

A cette époque, pas de téléphone satellite, seule l’armée népalaise possède une liaison radio, pas d’hélico pour gagner le camp de base, pas de ligne aérienne entre Katmandou et Lukla pour réduire d’une semaine la marche d’approche et bien sûr pas de secours dignes de ce nom. Et puis le Cho Oyu est frontalier de la Chine, ou plutôt du Tibet où les Chinois resserrent leur emprise et tentent d’empêcher la fuite des Tibétains par le col de Langpa, itinéraire obligé pour le Cho Oyu.

Douze femmes à la conquête du Cho Oyu

Lire la suite : TV5 Monde

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